Pourquoi juges-tu ton frère ?| Romains 14 : 1-10
Passage proposé en lecture : Romains 14 : 1-10
1Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions.
2Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes.
3Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli.
4Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.
5Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.
6Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grâces à Dieu ; celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu.
7En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même.
8Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur.
9Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants.
10Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu.
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Ce que je retiens
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Accueillir, ne pas discuter sur les opinions
Paul dans ce passage, nous exhorte à accueillir tout frère en Christ, en tant que ce qu’il est intrinsèquement : un enfant de Dieu. Cet acte d’amour se doit d’être dépourvu de jugement, de considération quelconque sur les opinions du frère ou de la sœur ainsi accueilli(e). La manière dont chacun reçoit, comprend et met en pratique la parole de Dieu est singulière. Selon les années d’expérience de cheminement avec Dieu, la foi et la connaissance de Dieu peuvent s’avérer plus ou moins affermies. Paul nous invite à faire montre d’humilité de tolérance mutuelle les uns envers les autres, dans un esprit de fraternité, en bannissant tout esprit de jugement.
2Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes.
3Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli.
4Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? -
Dieu l'a accueilli(e)
Plutôt que de nous attarder sur des considérations inutiles sur les opinions et les pratiques des uns et des autres, nous devons accueillir chacun en considérant une seule chose : si cette personne appartient ou a été accueillie par Dieu.
Et si Dieu accueille, qui sommes-nous pour oser critiquer ? Serions-nous plus grand que Dieu ?3Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli.
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Ne juges pas car tous seront jugés
Paul nous rappelle que nous ne devons en aucun cas juger, car en agissant ainsi nous « usurpons » en quelque sorte la place de Dieu, qui au temps qu’Il aura choisi, nous fera tous comparaître devant Son tribunal. Chacun rendra compte à Dieu pour lui-même. N’oublions pas que l’un des critères du jugement que Dieu rendra à notre endroit, est précisément la manière dont nous-mêmes, avons jugé les autres.
10Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu.