Les yeux du Seigneur sont sur les justes | 1 Pierre 3 : 12-22

Ce que je retiens

• Les justes et ceux qui font le mal

  Pierre nous indique dans ce passage le traitement distinct que Dieu réserve à ceux qui sont justes et ceux qui pratiquent le mal. Pour les premiers Dieu est soucieux de leur protection et attentif à l’expression de leurs besoins à travers leurs prières. Mais pour ceux qui font le mal il convient de savoir que Dieu, inéluctablement, se dressera contre eux un jour ou l’autre.

  12Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.

   

   

• Maltraitance des enfants de Dieu

  Il peut arriver, bien plus souvent que l’on peut le penser, que les enfants de Dieu soit maltraités, raillés, voir persécutés. Pierre exhorte le chrétien être heureux y compris en de telles circonstances, et à ne pas perdre de vue que c’est à cause de la justice (le fait d’être justifié aux yeux de Dieu par Christ) que nous sommes ainsi maltraités.

  14D’ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;

   

• Sanctification de Christ dans nos coeurs

  Quand bien même nous sommes maltraités, obstinons-nous à sanctifier le Seigneur Jésus-Christ dans nos cœurs, c’est à dire à réserver à ce dernier une place à part dans nos cœurs et dans nos vies, la place première, celle dont l’occupant est le réceptacle de toute notre louange, toute adoration et toute notre admiration.

  Il convient de garder coûte que coûte le cap sur la pratique du bien et de l’amour en Jésus-Christ, dans une bonne conscience. Une telle conduite, y compris dans l’adversité, remplira de confusion ceux-là mêmes qui vous outrages, vous calomnient et vous dénigrent.

  16et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.

• Jésus-Christ lui-même a souffert

  Pierre nous rappelle afin de nous encouragé à ne pas avoir peur de souffrir pour Christ, que ce dernier a lui-même souffert pour nous. Il souffert jusqu’à la mort sur la croix. Son corps a été mis à mort pour nous, mais son esprit a été rendu vivant par la puissance de Dieu et du Saint-Esprit. Par sa mort et sa résurrection, nous avons le salut. Et ce salut, Jésus l’a porté jusqu’au séjour des morts là où étaient ceux qui sont endormis sans Dieu, y compris ceux qui du temps de Noé ont été incrédules face à l’avertissaient de la colère à venir de Dieu. Ils ont ainsi refusé catégoriquement Dieu, et ne furent pas du nombre de ceux qui furent sauvés à travers l’eau.

  20qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau.

   

• Symbolique du baptême

  L’eau de l’histoire de Noé préfigure le baptême. Pierre précise immédiatement ce que n’est pas le baptême et ce qu’il est :

  • le baptême n’est pas la purification du péché comme beaucoup peuvent le penser ou comme cela peut être à tort, enseigné
  • le baptême est une symbolique d’un engagement conscient et ferme avec Christ, Sauveur et Seigneur. C’est une reconnaissance du salut basée fondamentalement sur la résurrection du Christ. Sans la résurrection, point de salut.

  21Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ,

  Par sa résurrection, Jésus, en plus d’offrir le salut à l’humanité, a reçu de Dieu la domination totale sur toute chose ici-bas et dans les cieux. Une victoire et une gloire absolue et totale.

  22qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.