Alliance de la Loi et Alliance de la Grâce – 2 | Romains 7 : 12-19

Alliance de la Loi et Alliance de la Grâce – 2 | Romains 7 : 12-19

Alliance de la Loi et Alliance de la Grâce – 2 | Romains 7 : 12-19

Passage proposé en lecture : Romains 7 : 12-19

12La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
13Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais c’est le péché, afin qu’il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point.
14Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.
15Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.
16Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
17Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.
18Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.
19Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.

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Ce que je retiens

  • La loi de Dieu est bonne pour l'homme

    Poursuivant sa réflexion sur l’alliance de loi et l’alliance de la grâce, Paul nous invite à la réflexion vis à vis de l’alliance de la loi. Jésus étant venu nous soustraire à l’alliance de la loi pour nous placer sous l’alliance de la grâce, cela signifie-t-il que la loi est mauvaise ? Paul nous répond formellement que non.

    12La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.

     

  • La loi dénonce et démasque le péché

    La loi de Dieu dénonce le mal que Dieu a en horreur du fait de Sa Sainteté ; elle est juste et bonne, et c’est elle qui démasque auprès de notre conscience le mal qui est en nous. La loi permet de mettre en exergue le mécanisme de corruption de la nature humaine par le péché, en ce que là où Dieu donne quelque chose de saint, de juste pour l’homme à savoir la loi, le péché vient s’immiscer et profiter de la révélation du mal par la loi pour tenter et perdre l’homme par cette dernière. C’est cela même qui caractérise la nature du péché : la corruption.

    13Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais c’est le péché, afin qu’il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point.

  • Le mal est inhérent à la nature humaine

    Paul fait le triste constat de l’attachement indéfectible entre la nature humaine et le péché. Le péché est inscrit dans la chair et la nature de l’homme, le poussant constamment à faire le contraire du bien qu’il désire faire. Cela est commun à toutes et tous.

    14Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.

    15Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.

  • Mourir au péché et à la mort

    Paul nous invite à dépasser cette faiblesse naturelle du péché inscrite dans notre nature. Il s’en détache complètement, préférant s’attacher à la grâce de Dieu. Conscient du combat intérieur qui le secoue en permanence, ce combat entre le mal et sa nouvelle condition d’enfant de Dieu, sa foi le pousse à ne plus s’occuper du mal en lui. C’est l’affaire de Dieu maintenant, et de l’Esprit Saint de Dieu. Lui s’occupe de regarder à Dieu et grandir dans la foi et la connaissance de la volonté de Dieu.

    16Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
    17Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.

    Attention il ne s’agit pas de se diriger avec préméditation vers nos penchants ou vers le mal, il s’agit d’abandonner notre vieille nature à Dieu, et de la considérer comme morte. Ainsi son pouvoir sera limité par l’action du Saint-Esprit que Dieu à mis en nous au moment de notre conversion.

  • Ce qui est bon ne vient pas de l'homme

    Paul en fin connaisseur de sa propre nature et de celle de l’homme, à jamais esclaves du péché sans l’intervention salvatrice de Christ, sait que rien de bon ne vient de l’homme. Livré à lui-même et sous le joug du péché, l’homme est incapable seul, d’élever ou ne serait-ce que tendre sa nature vers Dieu.

    18Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.
    19Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.